Résumé :
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Tandis que Géraldine Stringer dessine les montagnes et le salon de bric et de broc qui les entoure, des hommes et des femmes lui parlent de leur histoire, de ce qu’ils ont traversé, de ce qu’ils échangent ou gardent pour eux, de la sérénité qu’ils retrouvent ici. Dans l’Arrière-pays niçois, traversé par des milliers de gens au péril de leur vie ; au Caravansérail, où Hubert refuse le drame qui se joue devant sa porte. Montrez-nous qu’on a tort prend pour perspective le regard d’une dessinatrice, aussi égarée que le lecteur face à l’ampleur et la gravité du sujet, et pour fil conducteur le discours d’Hubert, personnage bien réel qui fait acte d’hospitalité quand cet acte est devenu hors-la-loi, sûr de son fait et peu sûr de ses mots. Dessins et fragments de discours se font face, ne prétendant pas épuiser le sujet, dialoguant pour le cerner, laissant autant de silences que nécessaire pour que percent l’espoir et une compréhension nouvelle d’un drame humanitaire dont on ne dit pas le nom.
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